La vaccination coûte cher, mais la non-vaccination aurait été bien plus coûteuse, y compris en vies humaines
Certains opposants crient au coût faramineux de la vaccination en 2021, soit environ 6 milliards d'Euros. En fait, c'est l'arbre qui cache la forêt.
Les tests de dépistage auront coûté presque autant à Sécurité Sociale. Mais désormais, ils sont surtout réalisés pour la minorité des non-vaccinés, et avec une périodicité qui peut descendre à 3 jours. Qu'est-ce qui représente par habitant le coût le plus important à la collectivité ? Une première dose, suivie d'une 2ème dose 21 jours plus tard, puis d'une 3ème dose au bout de 6 mois ? Où bien des tests PCR à répétition réalisés avec une périodicité beaucoup plus faible ?
Le coût du covid-19 est estimé est 171 milliards d'Euros en 2020. Si on résume en termes financiers l'impact de la vaccination, alors les bénéfices attendus sont considérables, même face au variant Delta :
- elle diminue de moitié le risque de contamination, ce qui contribue à limiter la propagation du virus et l'ampleur des vagues épidémiques.
- elle divise par beaucoup plus le risque de forme grave, ce qui contribue à limiter :
- le nombre d'hospitalisations.
- le nombre de réanimations, dont le coût à la journée dépasse 4.000 € ; et auquel il faut ajouter, lorsque le patient s'en sort, des mois de rééducation.
- elle diminue le risque de covid long, qui peut être invalidant pendant des mois voire plus longtemps encore.
- elle diminue le risque de saturation des hôpitaux, cette saturation obligeant à reporter des soins programmés avec pour conséquence des dommages sanitaires collatéraux.
- elle diminue le risque de prendre des mesures de confinement, qui sont très lourdes de conséquences sur notre économie (chute de 8% du PIB en 2020) et sur les dépenses publiques avec le "quoi qu'il en coûte".
Indépendamment de l'aspect financier, il faut prendre également en compte l'impact de la vaccination sur le plan humain :
- limitation du nombre d'hospitalisation et de décès, ces drames touchant actuellement majoritairement la minorité des non-vaccinés.
- limitation du risque de confinement, cette mesure affectant la santé mentale et la scolarité.
Malheureusement, au taux actuel (mi-octobre) de 75% pour les plus de 12 ans, la vaccination ne permet pas de lever l'obligation du port du masque, et d'en finir avec ses désagréments au quotidien dans les transports en commun, les magasins et les lieux de travail.
Le retour complet à la vie d'avant dépendra de la bonne volonté des personnes qui restent à vacciner...
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